Située dans l’archipel des Antilles, la Guadeloupe produit des excellents rhums agricoles et de mélasse. Le climat y est propice à la culture de la canne à sucre, un climat chaud et humide avec un sol volcanique fertile. Si les premiers habitants de l’île furent probablement les Arawaks venus du Venezuela, trois millénaires avant notre ère, l’endroit sera un lieu de croisement de différents peuples, tels que les Taïnos et les Caraïbes. Ce sont ces derniers qui donnèrent à l’île le nom de Karukera, l’île aux belles eaux. C’est lors de son deuxième voyage, en 1493, que Christophe Colomb découvre l’endroit et le baptise Santa Marie de Guadalupe de Extremadura, en hommage à un monastère espagnol où il se rendit un an auparavant. Jusqu’en 1635 l’île sera sous contrôle de l’Espagne. La Guadeloupe possède plusieurs distilleries et marques de rhum (Bellevue, Bologne, Damoiseau, Darboussier, Karukera, Longueteau, Madras, Montebello). Damoiseau a été fondée à Le Moule en 1914, vendue sous son propre label à partir des années 1950, elle est la marque favorite des Guadeloupéens. Bologne, à Basse Terre date de 1664. Surtout orientée sur le rhum blanc, les premières expériences de maturation débuteront dans les années 1990. Longueteau a été fondée en 1895 et reste une entreprise familiale. Montebello est située à Basse Terre depuis 1930. Propriété de la famille Marsolle, elle produit également des liqueurs. Reimonenq, fondée à Sainte-Rose en 1916, produit des quantités relativement faibles estimées à 300.000 litres par an. C’est à cet endroit que se situe le musée du rhum, où l’on retrace toute l’histoire du rhum, mais aussi le patrimoine culturel de cette région du monde. À Sainte-Rose encore et depuis 1928 est active la distillerie Séverin. Sur ce petit domaine de Basse-Terre est produit un rhum discret mais fort apprécié pour la constance de son extrême qualité. Depuis janvier 2015 les rhums de Guadeloupe possèdent une indication géographique protégée.
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